Myriam Van Calster

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la peinture après la sculpture

Ajouté le 24 mars 2015

Après des années de sculpture, je peins, je peins et je peins encore !

Dans mes sculptures, je cherchais la simplicité, la spontanéité...... C'était difficile, je n'y arrivais pas toujours car pour obtenir  la spontanéité, je travaillais parfois dans l'urgence et en travaillant dans l'urgence, il arrivait que des pièces cassent à la cuisson victimes du syndrôme de la bulle d'air !

La peinture me permet la spontanéité ! .....Elle n'y est pas toujours mais parfois elle surgit et c'est à moi, alors, de comprendre qu'il faut arrêter de travailler sur un détail pour la conserver !

Ces longues années que j'ai consacrées à la sculpture n'ont pas été vaines ; là, où je pouvais "construire" le volume ; je dois maintenant le "transposer" et c'est plus facile maintenant après toutes ces années de travail sur le galbe d'une bouche, d'un nez ou d'un corps !

 

 

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après les évènements "Charlie"

Ajouté le 17 janv. 2015

paroles de quelqu'un de terriblement sensé et clairvoyant :

L' Intégrisme est un refuge pour la misère parce qu il offre un sursaut d'espérance à ceux qui n'ont rien. Que leur mal disparaisse et l'intégrisme perdra ses troupes. Abbé Pierre.

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Les mirages de l'art contemporain (Christine Sourgins)

Ajouté le 25 juin 2014

Nous vivons, (mais le grand public l‘ignore) avec deux définitions de l’Art, irréductibles l‘une à l‘autre. La première nous est traditionnelle, spontanée, la beauté y est centrale. L’autre a été inventée par Marcel Duchamp vers 1913 avec les ready-made comme la roue de bicyclette ou le célèbre urinoir : un objet détourné de sa fonction utilitaire devient œuvre d’art par la volonté de l’artiste. A partir de là on ne crée plus, on décrète. Fini le travail des formes, celui de la « main pensante » : l’artiste est d’abord un intellectuel « qui crée une pensée nouvelle » pour cet objet qu’il s’approprie. Ce qui compte, ce n’est plus l’objet exposé mais le projet qui est derrière. A l’origine, cela a l’air d’un gag et beaucoup ont bien ri, Duchamp le premier. Mais au fil du temps, il s’est avéré que cette seconde définition de l’art est prédatrice de la première. Qu’en manipulant des projets plutôt que des objets, c’est le spectateur qu’on manipule. Le terme contemporain est maintenant piégé : il n’est pas l’art de nos contemporains mais seulement d’une partie de l’art d’aujourd’hui qui se prétend la totalité de l’art vivant. Ce label désigne en fait l’esthétique dominante, notre ministère de la Culture l’a promu art officiel. Certains auteurs, pour lever toute ambiguïté, employent l’acronyme AC. Autrement dit, en France, la seconde définition de l’art (AC) est en train d’éliminer les tenants de la première.
C’est d’abord le désarroi du monde de « l’Art caché » (celui de la définition première de l‘art), qui m’a motivée. Occupés à peindre, à sculpter, ces artistes, n’ont ni le temps ni les moyens de démonter les arguties retorses qui les délégitiment : oeuvrer sur toile, sculpter, serait devenu ringard. Tous ceux qui ne pratiquent pas les « installations » (ouvrir une baraque à moules dans un musée par exemple), ou l’esthétique relationnelle (serrer la main des passants dans la rue), ou des performances comme “ aidez-moi à devenir citoyen américain ” ou des vidéos (avec les films d’Hitchcock au ralenti)…tous ceux là seraient des attardés, voire des réacs.

Aussi préoccupant est le désarroi du public qui voudrait comprendre ce que signifie un requin dans le formol, n’y arrive pas et culpabilise. Certains s’en remettent aux experts officiels, deviennent moutonniers, débitent les clichés que véhiculent la presse. D’où un état de servitude volontaire, le prix à payer pour paraître moderne ou plutôt « post moderne ». C’est, surtout, l’avenir qu’on prépare aux jeunes générations qui m‘a inquiété : l’AC (conceptualo-duchampien) est un fantastique moyen pour formater les tendres cervelles. Certains professeurs ont été sanctionnés pour avoir enseigné le dessin au lieu d’initier leurs élèves à cet Art contemporain que j’ai défini comme « une transgression de l’art devenu un art de la transgression » .


- Quelle définition de l'art peut-on donner pour le différencier de l‘AC ?

- L’art est l’incarnation d’une inspiration dans la matière, grâce à un travail des formes. Dans cette inspiration, il peut y avoir des idées, des émotions, des rêves…peu importe. Mais il faut re-présenter, c’est-à-dire rendre présent, manifester une présence. L’art est médiation entre le réel et un plan plus élevé, plus spirituel qui devient ainsi sensible, visible grâce au travail artistique. L’Art dit contemporain, détourne, s’approprie, refuse la médiation : c’est une prédation du réel. Il nie toute transcendance, c’est un art de l’Absence. Bien sûr il existe des zones frontières où les deux définitions se chevauchent, en particulier parce que la confusion (subie ou entretenue volontairement) règne chez beaucoup d’acteurs de l’art.

http://sourgins.over-blog.com/pages/_Les_mirages_de_lArt_contemporain_

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Galerie Clair Obscur "Honneur aux Femmes"

Ajouté le 8 mai 2014

 

Située au cœur de Liège, 8 Rue Trappé, la galerie d'art ClairObscur, couvre près de 1000 mètres de surface d'exposition, répartis sur trois niveaux en trois espaces distincts.

 

Le premier (Obscur) est aménagé dans caves et sous-sol ; il est relié au deuxième (Clair) qui se trouve au premier étage par un dédale de superbes couloirs situés au niveau du rez-de-chaussée.

L'espace (Clair) communique par un escalier qui aboutit à un troisième espace à l'air libre, un véritable jardin suspendu de Babylone de 300 mètres carrés.

HONNEUR AUX FEMMES, 5E ÉDITION – « REGARDS »
DU 9 AU 25 MAI 2014

La galerie ClairObscur a le plaisir de vous présenter sa 5e édition de l’exposition « Honneur aux femmes » qui se tiendra du 9 au 25 mai 2014 durant 3 week-ends.

Honneur Aux Femmes 2014

Cette exposition ayant comme thème principal la féminité, rassemblera une cinquantaine d’artistes autour d’un sous-thème : « Regards ». Une soirée poésie sera organisée le samedi 24 mai à 18h afin de présenter « Rêve d’Orient » de votre hôte Bassam El Khouri. 

Honneur Aux Femmes 2014

Cette année, en plus de la galerie et de son jardin suspendu, un « appartement en décor réel » fera son apparition. Ce lieu, rappelant un véritable espace de vie permettra une remise en contexte de l’œuvre.

Honneur Aux Femmes 2014

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Exposition "Honneur aux Femmes" à la Galerie Clair Obscur de Liège.

Ajouté le 3 mars 2014

 

Cette année encore, j'ai le grand plaisir de participer à cette exposition.  Mon oeuvre "des hommes et des déesses" y sera présentée ainsi que quelques sculptures extérieures mises dans le jardin suspendu de cette très belle maison chargée d'histoire.

Vernissage ce vendredi 9 mai à 17 h.  Soyez les bienvenus !

Je serai présente au vernissage ainsi que durant le premier week-end d'exposition.

Exposition durant 3 week-end dans un magnifique espace allant d'un dédale de caves à voussettes, merveilleuse d'intimité et de lumière tamisé à un espace appelé "clair" et permettant de voir les oeuvres baignées de lumière naturelle jusqu'au jardin suspendu, magnifique en cette saison printannière et à l'appartement en décor réel, espace de vie évolutif dans lequel sont placées régulièrement des nouvelles oeuvres d'art.

Il y aura différentes manifestations culturelles telle qu'une sosirée  poésie par Tanagra.

Petites restaurations et dégustation de vins de belles origines.

Toutes les infos concernant les lieux d'expositions, les manifestations  et les exposants  se trouvent sur leur site : www.clairobscur.be.

 

 

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Des sculptures de déesses :

Ajouté le 12 nov. 2013

".... J'en reviens toujours à elle. Après bien des chemins de traverse et des pistes détournées, je reviens systèmatiquement à la déesse de fécondité. Sa forme épurée, sa rondeur, son humilité m'interpellent au point de me ramener à elle après bien des détours. J'avais un professeur, Monsieur Marc Feulien, qui ne manquait pas de me répéter : "restes fidèle envers ta petite déesse, travaille et travaille et surtout, ne t'égare pas !".

Je ne sais pas si en écoutant Marc, je lui suis resté fidèle ou si je suis restée fidèle à la petite déesse, toujours est-il qu'elle est là : présente et essentielle dans ma vie !...

"...ik kom altijd op de essentie van mijn werk terug ! Na heel wat kronkelwegen, waarbij ik andere vormen en materialen uitprobeeerde, kom ik nu stelselatig terug op de godin van de vruchtbaarheid uit.

Haar volmaakte vorm, haar rondingen, haar bescheidenheid nopen mij ertoe mij opnieuw tot haar te wenden, na heel wat omwegen.

Toevallig is deze godin geboren, toen ik een manier van uitdrukken zocht, een leidraad.

Op dat ogenblik was ik er mij niet bewust dat zij de onbrekende schakel tussen mijn creatie en mij zou worden.

Toen hield mijn leraar, Mijnheer Marc Feulien, niet op mij het volgende te prenten : "Blijf je kleine godin trouw, werk en werk en vooral : dwaal niet af ! Nu ik Marc nog zo hoor weet ik niet of ik hem dan wel de godin trouw ben gebleven. Maakt niet uit : na jaren van zoeken en werken staat die godin voor mij, een wezenlijk onderdeel van mijn leven (mvc)




Je suis céramiste et j'ai toujours aimé faire de la sculpture. Comme mes préférences vont vers la réalisation de femmes rondes et épanouies et que je travaille plutôt "petit", mes sculptures ont fini par ressembler à celles qui ont été retrouvées dans l'Antiquité et qui étaient dédiées à la grande déesse-mère.

Mes déesses de fécondité ont dans un tout premier temps été réalisées en argile. Elles étaient recouvertes d'engobes ou de jus d'oxydes à base de fer et de cobalt ou encore de rutile et d'ocre. Je les "lissais" pendant de longs instants ce qui leur conférait une surface douce et lisse, les rendait agréables à caresser et à prendre en main comme des galets érodés par l'eau et le temps.

Je les ai ensuite réalisées en porcelaine. Elles étaient transférées en "volume" dans ce matériau mais aussi en seule empreinte.

Plus tard, l'"empreinte" de cette petite déesse est également apparue dans le verre.

La déesse revient maintenant dans toutes mes réalisations ; qu'elles soient en terre-cuite, en porcelaine ou en verre.

D'autres sculptures naîssent..... la déesse y apparaît cependant toujours, d'une manière ou d'une autre, comme un petit clin d'oeil à l'impact qu'elle a sur moi !

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mon amour pour la sculpture

Ajouté le 31 oct. 2013

J'aime travailler la terre ; j'aime la "sentir", la "humer", la tenir entre mes mains ; dans tous ses états : très humide jusqu'à liquide, malléable, sèche, très sèche....
J'aime travailler longtemps, jusqu'à l'épuisement, jusqu'au moment où ma tête est vide de désirs et quand seul le sommeil peut me rendre un peu de forces....
J'aime ma relation avec mes sculptures jusqu'au partage, jusqu'au paroles....
J'aime mes interventions lors du séchage où un petit coup de papier à poncer peut encore tout sauver.
J'aime les enfournements dans mon grand four où il faut réfléchir pour arriver à tout ranger de manière judicieuse.
J'aime les nuits de cuissons, toujours mauvaises pour moi (je dors très peu durant ces nuits) mais l'attente du résultat est tellement fort que le bonheur de cette attente l'emporte.
J'aime les défournements quand les pièces me brûlent les doigts et malgré la déception présente lors des casses à la cuisson.
J'aime ranger mes nouvelles sculptures dans ma maison.... Trouver leur place !
J'aime les expos et les préparations d'expos.
J'aime les vernissages et les petits verres pris ensemble.
J'aime montrer mon travail, expliquer (un peu, pas trop....parce-qu'il y a des choses que je ne sais pas moi-même).
J'aime de temps en temps vendre une pièce et voir les gens heureux de l'emporter !

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Créé avec Artmajeur